À l’heure où les tensions communautaires s’exacerbent grandement en France, il serait judicieux de revenir sur les évènements qui se sont déroulés à Paris, au Trocadéro le lundi 13 mai dernier.
Mettons fin
d’emblée à la langue de bois. Les casseurs qui se sont livrés à des actes de
sauvagerie n’étaient ni estoniens, ni biélorusses, ni uruguayens, ni nord-coréens,
et encore moins aborigènes, mais hélas arabes ou noirs pour la plupart. Il se
trouve hélas parmi les Français d’origine maghrébine ou africaine, une certaine
tendance à excuser quelque peu le comportement de leurs « frères » ou
de leurs « cousins ». Or disons-le clairement, nous n’avons pas à
être solidaires des voyous.
Quant au drapeau
algérien systématiquement brandi lors de ce genre de « manifestation
festive », autrefois symbole de lutte pour l’indépendance, il est hélas
devenu un drapeau de vantards, de grandes gueules, entre les mains de ces
joyeux lurons.
Tout d’abord
ces jeunes qui sont venus pour certains certes, venus fêter la victoire du
Paris Saint-Germain en championnat de France en nombre, il est dommage qu’ils
ne se mobilisent pas plus massivement pour des causes plus nobles, comme pour
la défense du mariage, de la famille, contre le « mariage pour tous »
de la gauche. Pour tordre le cou à une idée reçue, la majorité des français
voient les musulmans comme très religieux, rigoristes, or l’on voit que de plus
en plus, voire une certaine majorité d’entre eux ne sont que des consommateurs,
qui se sont laissés séduire par les sirènes du consumérisme, surtout si il est
accommodé à la sauce « islamique », wahhabite de plus en plus,
qatarie entre autres. Tiens, ces mêmes qataris propriétaires du Paris
Saint-Germain. Étonnant pas vrai ? On peut donc affirmer que les musulmans
tendent à avoir une pratique religieuse, une foi de plus en plus en conformité
avec l’esprit « moderne », un simple vernis culturel et cultuel, sans
spiritualité, ni profondeur historique.
En outre, ce
n’est pas parce qu’on est arabe ou noir qu’on doit adhérer à la culture de
l’excuse, que l’on doit s’extasier devant les tags qui ornent délicatement les
rames de métros et de rer, et encore moins devant les douces mélopées de rap
débile. Il faut refuser l’aliénation à la sous-culture mercantile
anglo-saxonne.
On est en
droit de se demander face à l’attitude répressive des policiers face aux
manifestants contre le « mariage gay », contrastant avec l’attitude
assez passive face aux voyous, si ce ne serait pas un hasard, que pouvoirs
publics laissent pourrir la situation, augmentant l’hostilité envers les
musulmans, et assimilant un peu plus chaque jour les français musulmans à des
voyous ou à des terroristes en herbe. On voit bien que l’immigration massive
n’est une chance ni pour les pays d’accueil et encore moins pour les pays
d’origine, puisqu’elle produit des êtres déracinés, névrosés, frustrés, sans
repères souvent. Même si d’autres trouvent parfaitement leur place dans la
société. On n’a donc pas à se sentir solidaires de voyous, ni de sans-papiers
ca veut dire que nous-mêmes ne nous considérons pas pleinement citoyens, que
l’on a une attitude de soumis.
On reprochera à des européens leur « racisme » si ils se montraient solidaires d’autres européens ayant commis un acte répréhensible envers des étrangers, c’est la même chose mais inversée ici.
On reprochera à des européens leur « racisme » si ils se montraient solidaires d’autres européens ayant commis un acte répréhensible envers des étrangers, c’est la même chose mais inversée ici.
Démarquons-nous
donc des voyous pour de bon. Traçons une ligne rouge entre la « majorité
silencieuse musulmane » ; non pas pour quémander le respect de la
part des autres français mais pour se respecter soi-même ; et ces
énergumènes. Ces gens-là ne sont pas mus par la pensée d’Ibn Khaldûn, ni par
l’ingéniosité d’Abbas Ibn Firnas, et encore moins par l’honneur de Saladin. Ils
ont pour modèle Booba, Jamel Debbouze, Benzema et bien
d’autres joyeux drilles qui font briller l’honneur des musulmans au plus haut
point comme chacun sait. A nous de séparer le bon grain de l’ivraie.
Là où Attila passait l’herbe ne repoussait plus, là où ces sauvages passent, les cabines téléphoniques et les abribus ne repoussent pas non plus.
Anis Al Fayda
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