lundi 17 juin 2013

Les Huns à Paris





À l’heure où les tensions communautaires s’exacerbent grandement en France, il serait judicieux de revenir sur les évènements qui se sont déroulés à Paris, au Trocadéro le lundi 13 mai dernier.


Mettons fin d’emblée à la langue de bois. Les casseurs qui se sont livrés à des actes de sauvagerie n’étaient ni estoniens, ni biélorusses, ni uruguayens, ni nord-coréens, et encore moins aborigènes, mais hélas arabes ou noirs pour la plupart. Il se trouve hélas parmi les Français d’origine maghrébine ou africaine, une certaine tendance à excuser quelque peu le comportement de leurs « frères » ou de leurs « cousins ». Or disons-le clairement, nous n’avons pas à être solidaires des voyous.
Quant au drapeau algérien systématiquement brandi lors de ce genre de « manifestation festive », autrefois symbole de lutte pour l’indépendance, il est hélas devenu un drapeau de vantards, de grandes gueules, entre les mains de ces joyeux lurons.

Tout d’abord ces jeunes qui sont venus pour certains certes, venus fêter la victoire du Paris Saint-Germain en championnat de France en nombre, il est dommage qu’ils ne se mobilisent pas plus massivement pour des causes plus nobles, comme pour la défense du mariage, de la famille, contre le « mariage pour tous » de la gauche. Pour tordre le cou à une idée reçue, la majorité des français voient les musulmans comme très religieux, rigoristes, or l’on voit que de plus en plus, voire une certaine majorité d’entre eux ne sont que des consommateurs, qui se sont laissés séduire par les sirènes du consumérisme, surtout si il est accommodé à la sauce  « islamique », wahhabite de plus en plus, qatarie entre autres. Tiens, ces mêmes qataris propriétaires du Paris Saint-Germain. Étonnant pas vrai ? On peut donc affirmer que les musulmans tendent à avoir une pratique religieuse, une foi de plus en plus en conformité avec l’esprit « moderne », un simple vernis culturel et cultuel, sans spiritualité, ni profondeur historique.

En outre, ce n’est pas parce qu’on est arabe ou noir qu’on doit adhérer à la culture de l’excuse, que l’on doit s’extasier devant les tags qui ornent délicatement les rames de métros et de rer, et encore moins devant les douces mélopées de rap débile. Il faut refuser l’aliénation à la sous-culture mercantile anglo-saxonne.

On est en droit de se demander face à l’attitude répressive des policiers face aux manifestants contre le « mariage gay », contrastant avec l’attitude assez passive face aux voyous, si ce ne serait pas un hasard, que pouvoirs publics laissent pourrir la situation, augmentant l’hostilité envers les musulmans, et assimilant un peu plus chaque jour les français musulmans à des voyous ou à des terroristes en herbe. On voit bien que l’immigration massive n’est une chance ni pour les pays d’accueil et encore moins pour les pays d’origine, puisqu’elle produit des êtres déracinés, névrosés, frustrés, sans repères souvent. Même si d’autres trouvent parfaitement leur place dans la société. On n’a donc pas à se sentir solidaires de voyous, ni de sans-papiers ca veut dire que nous-mêmes ne nous considérons pas pleinement citoyens, que l’on a une attitude de soumis.
 On reprochera à des européens leur « racisme » si ils se montraient solidaires d’autres européens ayant commis un acte répréhensible envers des étrangers, c’est la même chose mais inversée ici.
Démarquons-nous donc des voyous pour de bon. Traçons une ligne rouge entre la « majorité silencieuse musulmane » ; non pas pour quémander le respect de la part des autres français mais pour se respecter soi-même ; et ces énergumènes. Ces gens-là ne sont pas mus par la pensée d’Ibn Khaldûn, ni par l’ingéniosité d’Abbas Ibn Firnas, et encore moins par l’honneur de Saladin. Ils ont pour modèle Booba, Jamel   Debbouze, Benzema et bien d’autres joyeux drilles qui font briller l’honneur des musulmans au plus haut point comme chacun sait. A nous de séparer le bon grain de l’ivraie.



 Là où Attila passait l’herbe ne repoussait plus, là où ces sauvages passent, les cabines téléphoniques et les abribus ne repoussent pas non plus.


Anis Al Fayda
                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

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