dimanche 29 septembre 2013

Quai d'Orsay corseté






Dans un article du Figaro ; une fois n’est pas coutume ; Georges Malbrunot nous révèle que les ambassadeurs, diplomates arabisants, connaisseurs de la culture arabe surtout ceux officiant dans le Machreq (région allant de l’Egypte à l’Irak et qui veut dire le Couchant en arabe) sont envoyés en Amérique Latine…Ceci relevant de la plus élémentaire  logique ! Comme il faut envoyer les diplomates ou connaisseurs des langues et cultures slaves en Asie du Sud-Est ! Les ambassadeurs, ou diplomates français nommés au Machreq sont maintenant plus en conformité avec une politique pro-sioniste. 

Georges Malbrunot cite ainsi un ambassadeur pro-sioniste qui disait : « Vos amis du deuxième étage (sous-entendu de la toute puissante direction d’Afrique du Nord/Moyen-Orient) et leur slogan l’OLP vaincra, c’est fini maintenant ». On croit rêver…En effet, le changement, c’est maintenant !

Récemment, une diplomate française, alors qu’elle était avec une ONG, et qu’elle se rendait dans des villages palestiniens harcelés par les colons sionistes a été molestée par des soldats de Tsahal, et va être expulsée.

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incidents arrive. Déjà sous la présidence de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il y eut déjà des incidents entre des soldats de Tsahal et des soldats français membres de la FINUL, la mission de l’ONU au Liban, et on a déjà vu des diplomates français maltraités, comme des moins que rien en Palestine occupée…Pourtant le gouvernement français ne semble guère décidé à réagir. La France par le passé, n’a-t-elle pas organisé l’expédition d’Alger pour moins que ça ? Pour un malheureux coup d’éventail face à un consul français qui lui cette fois s’était montré irrespectueux ?

Face à cette humiliation, les gouttes de sueurs et d’amertume perlent sur le front du Quai d’Orsay, mais il est vivement conseillé à cette France soumise de se passer un coup de fraîcheur avec un coup d’éventail justement, et de se tenir à bonne distance d'Israël, pour que cette dernière puisse continuer à agir sans s’inquiéter, les doigts de pieds en éventail.

Et le Front National dans tout ça ? Lui toujours si prompt à défendre l’intérêt de la France, son honneur lorsqu’il est bafoué. Que dit Marine le Pen ? Rien. Silence Radio-Londres. Imaginons un seul instant que cet incident se soit déroulé en Iran, ou en Algérie par exemple, pas sûr que ce parti soit resté de marbre, et ne soit pas monté au créneau, tout en proposant un éventail de représailles justement.

On voit bien que ce que l’on a coutume d’appeler « La politique arabe de la France » qui n’était en fait que la défense des intérêts français dans le monde arabe, ou une certaine position d’équilibre sous l’influence gaullienne, n'est pas une proximité avec les pays arabes. Ce ne fut jamais une défense corps et âmes des Arabes, ce que ces derniers ne demandent pas.


De plus en plus, on voit clairement que la diplomatie française est ravalée au rang de subalterne de l’axe américano-sioniste, mais pourtant d’autres continuent à voir le Quai d’Orsay comme un bastion arabophile imprenable.



Anis Al Fayda

lundi 23 septembre 2013

Les liaisons vachement dangereuses








A l’approche des élections municipales, les tractations et spéculations vont bon train. En effet, plus que jamais se pose la question pour l’UMP, de possibles accords avec un FN dont le potentiel électoral va en grandissant.

Ainsi, François Fillon s’est fendu récemment d’une déclaration où il disait en substance à ses électeurs que dans le cas d’un duel entre le PS et le FN, de voter pour le parti le moins sectaire. Mal lui en as pris, il fut perdant sur toute la ligne. Le FN l’accusa de s’adonner à un numéro de charme grossier et qui trompe de moins en moins de monde, et le reste de la classe politique puis les médias le sommèrent de s’expliquer, et de faire profession de foi républicaine.

François Fillon ignore t-il que dans la bobocratie médiatique, l’union de ce que l’on appelle la gauche et l’extrême-gauche est autorisée, encouragée, tandis que l’union de ce que l’on appelle la droite et l’extrême-droite est rigoureusement prohibée, en raison de l’ombre dézeurléplusombre qui plane toujours sur notre époque, en 2013 ??!!

Ainsi en va-t-il également du passé des hommes politiques. On peut constater également que l’on passera toujours l’éponge républicaine sur le passé d’un homme politique à l’extrême-gauche, ceci étant même un gage d’esprit rebelle, alors qu’un passé à l’extrême-droite vaudra à un homme politique, remontrances, morale républicaine, rappel en tous genres, même des décennies plus tard.


Soit on est "extrémiste" soit on ne l'est pas. Les antifas par exemple sont bel et bien des fanatiques, car ils refusent toute discussion, mais veulent uniquement lutter contre le fasciiiisme à coup de joints, de heineken, et de keffieh qu'ils profanent par ailleurs. Ils sont toujours là pour en découdre, et bénéficient d'une bienveillance dans les médias. Pourtant ce sont eux aussi des extrémistes, ou alors je ne m'y connais pas. Il y aurait donc des appartenances politiques plus graves que d'autres? Bizarre...

Hormis le fait que le clivage droite-gauche ne correspond plus à aucune réalité concrète, dans la mesure où les gouvernements qui se succèdent depuis plus de quarante ans mènent des politiques contraires aux intérêts de la France et des Français. On voit en fait que la droite s’est ralliée à la gauche libertaire sur le plan des mœurs notamment. On se souvient lors du débat sur le mariage pour tous, que des membres de l’UMP étaient favorables à ce « progrès sociétal », d’autres faisaient mine de s’y opposer pour donner le change à leur électorat très majoritairement opposé à cette loi, mais affirmaient qu’ils ne reviendraient pas sur cette loi quand bien même ils reviendraient au pouvoir.

Concernant l’affaire plus récente du bijoutier de Nice, où l’on a assisté à un renversement total des valeurs. Si l’on peut déplorer en effet la mort d’un homme, fût-il coupable, on ne doit pas oublier que la victime dans cette affaire est uniquement ce brave commerçant, ce bijoutier qui excédé face à cette intrusion dans son espace vital, et par le laxisme de l’Etat face aux délinquants, a voulu comme on dit se faire justice soi-même. Alors on peut discuter des heures du bien-fondé ou non d’une telle décision, mais le temps d’un tel forfait est généralement trop court pour que le bijoutier étudie avec acuité, pendant qu’il est menacé, les subtilités et arcanes du code pénal. A moins que l’Etat ou les collectivités territoriales ne dispensent des formations judiciaires accélérées aux commerçants et aux particuliers qui le désirent, pour savoir ce qu’il en coûterait si ces derniers oseraient seulement se défendre face à une agression éhontée et injustifiée.

Le malfaiteur quant à lui, bien que mort a choisi sa voie, et connaissait les risques. Il était multirécidiviste. Il a choisi sa voie en pleine connaissance de cause. Il n’y a pas d’assurance dans son métier en cas d’accident. Sa mort est toujours l’objet de débats plusieurs jours après, mais si le bijoutier était mort, là les médias n’en auraient pas autant parlé.

Autre petit détail cocasse à souhait s'il en est, c’est que le bijoutier est d’origine libanaise, mais le malfaiteur lui est un blanc. Dans ce cas, la rhétorique de l’excuse, de l’antiracisme est mise à mal, et ne peut guère faire mouche, à peine moustique. Qu’importe ! Il s’agit pour nos faiseurs d’opinions de défendre le droit des malfaiteurs et des gredins de disposer d’eux-mêmes des biens d’autrui.


On voit bien que l’on est entré complètement dans une époque où l’inversion des valeurs, ce qui est peut être constaté chaque jour, que la droite libérale est mariée à la gauche libertaire, pour faire table rase d’un passé, au nom d’un lendemain qui ne peut que chanter. Après, quant à la capacité des consommateurs…euh des citoyens à se rendre compte que nos amis progressistes chantent faux, malgré le play-back de la consommation qui masque encore durablement la supercherie, mais pour combien de temps ?



Anis Al Fayda

lundi 16 septembre 2013

Laïcité incandescente





Louis XVIII en 1814 avait octroyé à ses bons et loyaux sujets une Charte, en tenant compte de certains changements sur lesquels il était difficile de revenir. Désormais, pour séduire en cette rentrée, Vincent Peillon ministre de l’Education nationale; bâtisseur sincère de son état et membre de la cabine du Petit Couchant; octroie à ses bons et loyaux élèves une Charte…de la laïcité !

Face à l’inquiétude de bon nombre de musulmans, pourtant habitués à jouer les premiers rôles dans ce genre de tragis-comédies, les médias et le gouvernement s’empressèrent de déclarer que cette charte vise à rappeler certains principes du vivre-ensemble, essentiel au bon déroulement de la vie dans le temple de l’école. De la belle novlangue comme d’habitude.

Nous le voyons bien, lorsque l’on parle de laïcité à l’école, ce n’est pas le kimono japonais qui est visé, ni la serpe des druides, ni même le turban hindou ou la coiffe bretonne, non tout le monde sait que c’est au voile dit islamique qu’on va s’attaquer avec acharnement, non sans avoir revêtu l'étalon républicain de son harnachement …plutôt le bourricot ici en l'occurence.

C’est toujours cette gauche qui feint de se plaindre d’un certain communautarisme, alors que c’est elle qui veut toujours plus d’immigration, qui fait la promotion d’une société toujours plus multiculturelle.
Sur certains privilèges scolaires communautaires, par contre là pas un mot. Silence Radio-Londres !
Le système scolaire français est dans un état lamentable, mais c’est bien sûr l’Islam qui est à l’origine de tous les maux qui frappe l’école que nous as légué Ferry-Tonkin.

C’est bien évidemment l’Islam qui entrave le bon fonctionnement du système scolaire français. Mais oui, ne cherchons pas plus loin. C’est en effet le souvenir du mathématicien Al Khawarizmi (783-850) qui est à l’origine de l’illettrisme chez les élèves. C’est la poésie d’Ibn Hazm (994-1064) qui est à l’origine des violences à l’école. C’est certainement le souvenir de la victoire de Yarmouk sur les Byzantins en 636 qui ampute une bonne partie de l’enseignement de l’histoire de France dans les programmes scolaires. C’est enfin la hardiesse de Tariq Ibn Ziyad (m. en 720) qui est à l’origine du désarroi et du découragement qui sévit chez les enseignants.

Toujours cette gauche qui fait la promotion du multiculturalisme…mais sans multi-vêtements à l’école ! C’est comme vouloir tous les jours de la choucroute garnie et de galette à la frangipane, mais toutefois sans saucisses, ni frangipane.

La France, plutôt la ripoublique affectionne les lois et règlementations, toutes plus inutiles, lourdes et encombrantes les unes que les autres, sombrant chacune dans les oubliettes juridiques, aussi vite qu’elles sont apparues Cette charte est aussi utile, qu’une prothèse en bois sur la Vénus de Milo.


De par ses échecs économiques et sociaux, cette gauche est liée de manière éternelle à l’entretien des tensions et des manipulations…quand même !



Anis Al Fayda

mardi 10 septembre 2013

Rentrée cinématographique tonitruante











Ah qu’elle est belle cette rentrée cinématographique
Tant de gens ont tellement hâte de retrouver les joies de la petite toile
Une rentrée une fois encore, comme de coutume contre la menace islamiste fantasmagorique
Une rentrée au fond, sur le dos du voile


Ce mercredi 11 septembre, jour anniversaire des attentats qui ont changé la face du monde, le septième art nous gratifie de deux sorties en salle plutôt remarquées.

Tout d’abord le film « Voyage sans retour », qui raconte le parcours de Kad, une jeune maghrébin de la banlieue toulousaine, qui va rejoindre une filière djihadiste, et le mener en Afghanistan. Ce film, dont la sortie n’a pas fini de faire des vagues, puisque Samy Naceri déclare avoir été floué, trompé sur le scénario et qui le dénonce à juste titre comme islamophobe.

Bien que Samy Naceri a souvent défrayé la chronique dans les médias, le fait qu’il se réveille semble être une bonne chose. On se souvient aussi de sa passe d’armes avec la superstar anti-islamiste, Salman Rushdie, chez Thierry Ardisson dans l’émission « Tout le monde en parle », alors que le présentateur faisait remarquer que la tête de Salman Rushdie était mise à prix, Samy Naceri aurait déclaré : « Moi, pour 50 balles j’te fume ! » C’est vrai, ce n’est pas très élégant, il aurait pu dire par exemple : « Pour seulement quelques deniers, misérable, à force d’offenser ma noble foi, je ne trouverai le repos qu’après vous avoir occis. » Mais bon, ca fait du bien de rabattre quelque peu le caquet de ces stars médiatiques qui se font leur notoriété sur le dos des musulmans, tout comme en France ces intellectuels, cinéastes qui se font leur beurre sur le dos des beurs, qui parfois se réveillent. Si Samy Naceri y parvient, c’est bon signe.


Le second film qui sort le même jour, s’intitule « Rock the casbah » dont la réalisatrice est Laïla Marrakchi, ancienne élève du lycée Lyautey à Casablanca au Maroc, une bonne fille issue de la bourgeoisie compradore, très éloignée de la réalité marocaine.

Cette dernière s’étant déjà illustrée par son film « Marock » sorti en 2005 qui racontait l’amour impossible entre une jeune marocaine, Rita, élève du lycée Lyautey ; décidément c’est une manie chez cette réalisatrice de croire que la superficie du Maroc est égale à la surface de ce lycée et que rien ne se passe en dehors; et Youri un juif, dans le genre amour impossible façon Roméo et Juliette.

L’actrice qui interprétait Rita, et qui joue dans ce film Rock the casbah, Morjana Alaoui, n’est autre que la propre cousine de la réalisatrice Leïla Marrakchi, on n’est jamais aussi bien servie que par soi-même.

Ajoutons pour enfoncer le clou, que Laïla Marrakchi est mariée à Alexandre Aja ; réalisateur de « La colline a des yeux », lui-même fils d’Alexandre Arcady, natif de l’Algérie du temps béni des colonies, et grand ami des musulmans comme chacun sait. Décidément, le monde est bien petit. Ce film comme l’autre de Laïla Marrakchi porte le mot « Rock » dans ses titres, car le rock est la posture musicale rebelle par excellence. Ce film est aussi jalonné de transgressions de toutes les normes d’un pays arabo-musulman comme le Maroc, fait sans cesse l’apologie de la liberté, de la modernité, fustige les « archaïsmes religieux ». De la belle colonisabilité, cinématographique ici en l'occurence, pour reprendre le concept dégagé par Malek Bennabi (1905-1973).

Ce film est si répugnant, qu’on ne peut s’empêcher ; que les lecteurs veuillent bien nous pardonner ; de l’appeler « Rock the q.... ».

Enième occasion de parler de l’islam, à se demander ce que cette élite culturelle pourrait faire, de quel sujet elle pourrait traiter si les musulmans n’existaient pas.



Anis Al Fayda