L’éducation nationale fait de nouveau parler
d’elle en ce joli mois de mai.
En effet, à l’approche du bac qui ne vaut plus
grand chose, on fait de la haute couture et du défilé dans les lycées de
l’académie de Nantes. Fini les fonctions vectorielles, l’étude des ravages de
la société de consommation, des Trente Glorieuses, les mécanismes ayant
déclenché la Grande Guerre, le nihilisme chez Nietzsche, l’étude de la nature
et de la culture, de l’inné et de l’acquis. On porte la jupe ! L’académie
de Nantes pour lutter contre le sexisme a lancé une opération dont seuls les
tenants de la pédagogie post-soixante-huitarde ont le secret, à savoir faire
porter la jupe aux jeunes damoiseaux, et les inviter à se mettre du rouge à
lèvres, pour lutter contre le sexisme. Oui vous avez bien lu.
Interpellé par une député UMP ; qui fait
mine de se réveiller ; Benoît Hamon nie en bloc dans l’hémicycle, car
comme pour la théorie du genre, la journée de la jupe ça n’existe pas. C’est
nous autres qui avons la berlue, pauvres hurluberlus que nous sommes.
Quelle sera la prochaine étape ? Demander
aux lycéens de venir en soutien-gorge ? En perruque ? En
escarpin ?
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? En
effet, pourquoi ne pas venir à l’école tout en bégayant par solidarité avec les
bègues ? Pourquoi ne pas écrire toute une journée de la main gauche par
solidarité envers les gauchers ? Pourquoi ne pas venir en tenue d’Eve, par
solidarité envers les naturistes ? Et pourquoi ne pas venir avec les cheveux
teints en roux, par solidarité avec les roux qui subissaient des persécutions
autrefois et qui continuent d’être l’objet de railleries de nos jours, quant à
leur supposée odeur corrosive.
Lutter contre le sexisme ? Alors commençons
par dénoncer les ravages de la marchandisation du corps féminin dans la mode
messieurs les socialistes ! Ravages que l’on constate chez la jeunesse
française tous les jours.
Le ridicule ne tue pas, mais il imprègne, et la
gauche en est imprégnée, imbibée, marquée au fer rouge.
Cette gauche n’a absolument plus rien à proposer
et cherche par tous les moyens à faire diversion, quitte à se lancer dans le
grand n’importe quoi, comme elle en a tellement l’habitude.
Les socialistes ça ose vraiment tout, et c’est
même à cela qu’on les reconnaît.
Anis Al Fayda
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire